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La résine, substance solide ou visqueuse, translucide et insoluble dans l'eau est recueillie dans des pots en terre cuite. Plusieurs espèces végétales en sécrètent, notamment les conifères comme le pin, le sapin, l'épicéa, le mélèze, l'if, le cyprès, le cèdre, le genévrier et le thuya.
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La résine de la forêt landaise, de l’or en pot.
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Février, le résinier débute la campagne de récolte de la gemme.
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La forêt landaise fait partie intégrante du bassin aquitain. À tel point, qu’aujourd’hui, elle est par sa superficie l’une des plus importantes en Europe.
Le pin maritime, son essence principale, fournit un bois de construction de très bonne qualité et un liquide réputé, la résine. Cette dernière sera exploitée jusque dans les années quatre-vingt. Pour d’obscures raisons économiques, la résine chinoise lui sera préférée.
Les gemmeurs se recyclèrent. Une poignée d’irréductibles tenta de relancer la production avec une technique de gemmage plus élaborée. Malgré toutes les promesses qu’apportait cette nouvelle méthode, elle ne trouva aucun écho favorable. Le manque de volonté politique, allié à l’absence de moyens financiers et au peu d’intérêt de la part des distillateurs, amènera le projet à être classé sans suite. La forêt fournira désormais de la pâte à papier.
Tout au long de notre reportage vous entendrez le témoignage de ces hommes qui ont consacré toute leur vie au gemmage. Ils vous feront partager leur expérience, tant en matière de sylviculture que de technique de gemmage.
Vous découvrirez tout l’espoir qu’ils plaçaient dans leurs luttes syndicales, mais aussi leur désappointement face aux prémices de la mondialisation qui balayèrent d’un revers sans appel, un éventuel retour au gemmage dans la forêt landaise.
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